Race bovine française caractérisée par sa robe rouge bordeaux et emblématique des Monts du Cantal, la Salers est la peluche des montagnes, bouclée et diaboliquement séduisante. Bonne grimpeuse, insensible au vertige, sa beauté et à l’image de sa saveur : unique ! Viande de prestige, mais aussi lait de prestige, ce bovin d’Auvergne donne naissance aux fromages régionaux, notamment le Tradition salers AOP. C’est le 17 août 1853, dans le village de Salers, que Tyssandier d’Escous met en place le premier concours départemental de la race Salers. Cet article est lié à l’affiche augmentée « Déco murale Salers – Nos plus belles vacheries », un Poster déco et culturel en vente dans la partie Boutique.
« Taille de 1,40 à 1,50 m, poil court, doux, luisant, presque toujours d’un rouge vif sans taches ; tête courte, front large tapissé chez le taureau d’une grande abondance de poils hérissés ; cornes courtes, grosses, luisantes, ouvertes, légèrement contournées à la pointe ; encolure forte principalement à la partie supérieure ; épaules grosses, poitrail large, fanon descendant jusqu’aux genoux ; corps épais, ramassé, cylindrique ; ventre volumineux ; dos horizontal ; croupe volumineuse ; fesses larges ; hanches petites : attache de la queue fort élevée ; extrémités courtes ; jarrets larges ; allures pesantes ; aspect vigoureux, mais annonçant de la douceur et de la docilité ».
Après cette vision technique, il faut avouer que quiconque n’a jamais vu de ses yeux vus une Salers, ne peut comprendre combien il est agréable de les contempler des heures sans s’en lasser. Pour peu que vous ayez devant vous des p’tits veaux, et là, vous craquerez assurément. Véritable peluche que l’on a envie de caresser, leur robe les identifie de loin, transperçant un océan verdoyant comme des tâches intrigantes et mobiles. Ce cliché, je l’ai capturé lors d’une petite randonnée aux alentours de la Godivelle, car oui, si les Salers sont originaires du Département du Cantal, on en trouve aussi beaucoup dans le Cézallier. L’une dernière l’autre, curieuses comme des pies, elles me fixaient paisiblement, voyant que je n’étais pas source de stress pour elles. Deux pour le prix d’une, l’occasion était trois belle pour ne pas saisir le taureau par les cornes et oser ce dédoublement photographique naturel qui se présentait à moi.
Les meilleures photos ne s’anticipent pas, ne sont pas le fruit d’une mise en scène et d’une histoire écrite à l’avance. Il faut laisser place à la spontanéité, à l’instant, au présent, au hasard et passer parfois au-dessus d’une météo peu clémente pour saisir les plus belles lumières. Ce jour-là, cette rencontre à l’effet bœuf, a illuminé ma journée…
Découvre le Poster de la Salers en affiche augmentée, c’est-à-dire avec un QR Code discret qui donne accès à un article en ligne. Cet article détaillé et illustré est celui-ci. Il parle de la Salers, de l’Auvergne et de ce patrimoine animalier emblématique.
